Skip to content

Le MSM

Le 8 mai 1972, lors d’un pèlerinage à Fatima, don Stefano Gobbi, prêtre italien, sent une inspiration intérieure qui le pousse à mettre toute sa confiance en Marie et qui lui fait percevoir comment, par son intermédiaire, elle rassemblera des prêtres du monde entier, ceux qui accepteront son invitation à se consacrer à son Cœur Immaculé, à être fortement uni au Pape et à l’Église unie à lui, et à conduire les fidèles dans le sûr refuge de son Cœur maternel.

Une cohorte puissante, de tous les pays, se constituerait ainsi, rassemblée non par des moyens humains de propagande, mais par la force surnaturelle qui jaillit du silence, de la prière, de la souffrance, de la fidélité constante au devoir. Le MSM remonte à cette inspiration intérieure, confirmée par Marie, à travers un signe demandé et obtenu.

Depuis lors, il n'a cessé de croître et s’est répandu de manière silencieuse et extraordinaire dans les cinq continents ; plus de 100.000 lettres d’inscription de prêtres diocésains et religieux sont parvenues au secrétariat international.
Dès 1973, au sein du Mouvement naissant, est apparu le Mouvement Marial, rassemblant les fidèles laïcs et religieux non prêtres, qui sont aujourd’hui au nombre de plusieurs dizaines de millions d’inscrits. Le nombre d’ailleurs est sans importance, puisque le Mouvement est plus un « esprit » qu’une organisation.

Depuis le 10 juillet 2013, il est reconnu par l’Église comme une Association privée de fidèles, à laquelle l’évêque de Côme a donné la personnalité juridique, dans le but de préserver le charisme fondateur. Mais le Mouvement demeure, selon l’expression de Saint Jean-Paul II, « un esprit », quelque chose d’impalpable, un esprit de famille, celui de tous ceux qui se consacrent au Cœur Immaculé de Marie et cherchent à vivre cette consécration.

À travers cette histoire, on perçoit comment dès le début, la Vierge Marie se présente comme celle qui fait naître ce Mouvement, le conduit, le répand. Ce charisme marial en son origine comme en ses modalités, se déploie dans les enseignements que Marie donne par le moyen de locutions intérieures, à don Stefano et se vit dans les Cénacles, réunions de prière et de fraternité.