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La mission de l’Église et de ses pasteurs

 Aujourd’hui, le mot “pastoral” est utilisé à tort et à travers ; il submerge en quelque sorte tout le discours dans l’Église, justifiant toutes sortes de prises de position idéologiques et laissant dans l’ombre ce qui a été, depuis le Concile, une insistance majeure de l’Église, à savoir l’évangélisation. Si l’évangélisation constitue, comme le dit le saint Pape Paul VI, la mission essentielle de l’Église, alors que penser de son effacement aujourd’hui ? C’est tout cela que nous allons examiner brièvement en abordant, à la fin de cet éditorial, un sujet d’actualité.

Mais qu’est-ce que l’Église entend-elle par “pastoral” ? Cet adjectif, parfois substantivé (la pastorale) pour désigner l’activité ou l’action pastorale, est tiré du mot pasteur. Dans le Nouveau Testament, le mot grec poïmèn (ποιμήν) est traduit indifféremment par pasteur ou berger. Il désigne donc clairement celui qui reçoit la responsabilité d’un troupeau, accompagne ses brebis, les guide, les nourrit, les soigne, les protège. C’est ainsi que le Christ se présente lui-même comme le Bon Berger (l’exact opposé du faux berger qui est un mercenaire ou salarié, celui qui ne travaille que pour recevoir son salaire).

La première caractéristique du bon berger, du vrai berger, la voici : « Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis. » (Jn 10,11). Le mercenaire, lui, qui n’est pas le vrai berger, dès qu’il voit le danger, s’enfuit et laisse les brebis qui lui sont confiées sans protection : « S’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. » (Jn 10,12). Qu’est-ce qui distingue les deux ? Le mercenaire, dit Jésus, « les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. » (Jn 10,13). La première qualité du berger, c’est donc sa sollicitude pour les brebis. Il prend soin d’elles, il veille sur elles jusqu’à accepter de donner sa vie pour elles, en s’exposant pour les protéger du loup. Il est prêt à mourir pour elles. Cette expression, “donner sa vie”, revient plusieurs fois dans l’Évangile de Jean (et notamment dans ce chapitre 10, aux versets 15 et 17 : « Je donne ma vie pour mes brebis » – v. 15 ; « Je donne ma vie, pour la reprendre. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la reprendre » – vv. 17-18) et signifie soit offrir sa vie en sacrifice, soit risquer sa vie. C’est toute la mission rédemptrice de Jésus qui est contenue dans cette expression.

Bulletin MSM de mars 2024 → Bulletin MSM mars 2024 version définitive

C'est avec une grande joie que nous annonçons que
Mercredi 1er mai 2024 à 10h30
dans le Sanctuaire du Très Saint  Crucifix à Côme, Italie,

Son Éminence le Cardinal Oscar Cantoni, évêque diocésain,

présidera la célébration eucharistique solennelle
pour l'ouverture de la phase diocésaine de la

Cause de Béatification et Canonisation de
don Stefano Gobbi

Remercions ensemble Notre-Dame
renouvelant notre consécration à Son Cœur Immaculé,
dont Don Stefano fut un exemple et un apôtre,
pour apprendre d'Elle à adorer et à vivre
à la gloire de la Très Sainte Trinité

 Côme, Jeudi Saint, 28 mars 2024

Chers amis,

En ces temps difficiles, il est fondamental de ne pas perdre courage, de com-prendre que, par notre réponse aux demandes de la Très Sainte Vierge, nous faisons exactement ce que Dieu attend de nous. Souvent nous avons une pers-pective trop humaine dans notre façon de vivre les événements de notre époque. Marie nous demande d’élever notre regard pour essayer de considérer notre époque comme Dieu la considère, c’est-à-dire non pas simplement comme une décadence ou une série de catastrophes et d’épreuves de toutes sortes, mais comme un combat spirituel. Il y a un double plan, parfaitement conçu, une double stratégie élaborée l’une en réponse à l’autre. Le premier plan, c’est celui du “Serpent des origines” (Ap 12,9), un plan de destruction massive de l’humanité dans tous ses aspects : il cherche à éloigner de Dieu toute l’humanité pour l’entraîner dans une spirale de mort. À ce plan, extrêmement bien conçu et mis en œuvre, répond le plan de Dieu, un plan de salut, qui passe par Celle qui était annoncée dès le début comme l’ennemie de l’antique serpent, la Femme, désormais revêtue du soleil : ce plan, qui s’achèvera dans la victoire annoncée, nous avons la grâce d’y participer puisque Marie nous a enrôlés dans sa cohorte. Elle nous fournit les armes pour combattre dans cette grande lutte : la prière (le chapelet), la confiance, l’offrande de nos souffrances, qui sont d’un grand prix, et le silence. Don Luca nous rappelle, dans sa méditation, que nous devons accueillir cette grâce qui nous est faite de vivre en ce temps d’épreuve et de purification pour la victoire de Dieu. C’est difficile, c’est douloureux, c’est peut-être même angoissant, et tout cela, nous devons l’offrir pour le renouvellement du monde et de l’Église. → Bulletin MSM septembre 2023

Chers amis,
Nous sortons de l’expérience de Fatima renouvelés. La Vierge Marie a voulu
avoir auprès d’elle ses enfants pour les encourager, en commémorant ensemble
les 50 ans de la naissance du Mouvement Sacerdotal Marial. Quelle joie de se
retrouver, certains après trois ans, à cause de la crise sanitaro-politique, de cette
suspension invraisemblable des droits élémentaires dus à tout être humain !
Marie a voulu nous avoir auprès d’elle pour nous consoler, nous fortifier, nous
préparer. Car ce qui nous attend, dans la grande tribulation que nous traversons,
demande de la part de chacun du courage, de la sérénité, de la détermination
et de la sagesse. Il ne s’agit pas de se laisser aller à toutes sortes d’inquiétudes
ou de prédictions. Il s’agit de vivre les pieds sur terre et le cœur au
Ciel, ou plutôt le cœur dans le Cœur Immaculé de Marie.

Depuis tant d’années notre Maman du Ciel a voulu nous préparer. Incessamment,
elle a travaillé nos cœurs, que nous lui avons confiés par notre consécration
à son Cœur Immaculé. Elle nous a formés pour que nous soyons
humbles, obéissants, dociles, à ses ordres. Elle nous a demandé de faire des
Cénacles pour prier ensemble, se connaître et s’aimer, pour avancer ensemble
et avec elle dans ce siècle ténébreux avec la lumière de Jésus. Il faut clairement
non seulement continuer les Cénacles, mais les multiplier, encourager de tout
côté les Cénacles de famille. N’attendez pas d’être nombreux pour faire des
Cénacles. Commencez petit et laissez Marie disposer de vos Cénacles comme
elle l’entend. C’est elle notre Chef et nous ne devons jamais l’oublier.

Lire la suite dans le Bulletin en PDF :

Chers amis,

Un numéro très riche vous est offert ce semestre. Il contient deux conférences données cet été à Collevalenza, l’une par don Luca PESCATORI, notre actuel Responsable Général, l’autre par don Laurent LARROQUE, ancien Responsable Général. J’ai ajouté un commentaire spirituel de l’icône de Notre Dame de Fatima dont la reproduction est en dernière page, cette icône qui est contemplation du message de Fatima et signe d’espérance pour toutes les nations. Les deux conférences de cet été s’adressent d’abord aux prêtres, mais il est facile d’en tirer des leçons pour tous. Dans les moments difficiles que nous sommes en train de traverser, un même mot, sous forme de consolation, se trouve sous leur plume : Courage ! On pourrait préciser : Courage et humilité, celle des petits que nous devons toujours être si nous vivons notre Consécration au Cœur de notre Maman du Ciel.

Nous devons nous distinguer par le sens surnaturel qui doit être le nôtre si nous sommes enfants de Marie : Tout est dans les mains de Dieu. Ne nous trompons ni de combat, ni d’armes. Combat, il y a, vous le savez, nous en avons déjà parlé et Marie nous en parle abondamment dans le Livre Bleu, en nous rappelant que le combat de la fin des temps que nous vivons est d’abord un combat qui se situe au niveau des esprits, anges de Dieu contre anges déchus, combat de la vérité contre le mensonge, de l’amour de Dieu et du prochain contre la haine de Dieu et du prochain. (...)

Cliquer ici pour lire le bulletin => Bulletin MSM septembre 2021

Les cinq premiers samedis du mois

Deux messages, dans le Livre Bleu (4 août 1979 – LB 180 ; et 2 avril 1988 – LB 379) parlent explicitement des cinq premiers samedis du mois, ou plutôt de la “dévotion réparatrice des cinq premiers samedis du mois”. C’est une demande de la Vierge Marie à Sœur Lucie, annoncée le 13 juillet 1917, à la troisième apparition, à Fatima, et demandée le 10 décembre 1925, alors que Sœur Lucie, seule survivante des trois enfants, était à Pontevedra (Espagne). Dans une lettre au père Aparicio (19 mars 1939), Sœur Lucie écrit : « De la pratique de cette dévotion, unie à la consécration au Cœur Immaculé de Marie, dépendent pour le monde la paix ou la guerre ». C’est dire si cette dévotion est importante !

De quoi s’agit-il ?

Dans le Livre Bleu, Marie nous répond : « Durant ces samedis, Je vous invite à vous unir à Moi dans la prière du chapelet, la méditation de ses mystères, la confession, la participation à la Sainte Messe et la communion réparatrice. » (4 août 1979 – LB 180,c). Nous avons là les éléments qui permettent de vivre ces samedis comme Marie le veut. Il s’agit d’une pratique de réparation – Marie parle même d’une filiale et aimante croisade de réparation – « car, de plus en plus, se multiplient les offenses causées à mon Cœur Immaculé par les attaques contre mon Immaculée Conception, contre ma Virginité perpétuelle, contre ma divine et universelle Maternité, contre mes images et parce que s’éloignent de Moi surtout les âmes des petits » (Ibid., LB 180,f). Elle énumère les cinq motifs de réparation qui correspondent aux cinq types d’offenses causées au Cœur Immaculé de Marie et qui donne la raison du nombre (cinq) de premiers samedis de cinq mois consécutifs. Puisque les offenses se multiplient, Marie attend de ses enfants un engagement renouvelé de réparation : « La réparation doit [donc] aussi s’intensifier, de la part de mes enfants » (Ibid., LB 180,f). Marie n’entend pas redéfinir la notion de réparation (elle la suppose connue). Il s’agit là de quelque chose de tout simple : le péché blesse, abîme, déforme, offense ; en réponse à ce péché, nous offrons amour, engagement renouvelé de conversion, œuvres de pénitence, pour réparer ce mal et consoler le Cœur si délicat de notre maman, si blessé par tant d’ingratitude, de froideur, d’oubli ou de haine. Un enfant qui voit sa mère pleurer ne sait pas quoi faire pour la consoler. Marie nous donne le moyen de la consoler et de répondre à la haine par l’amour, à l’oubli par le souvenir, à l’indifférence par un surcroît d’affection, à la froideur par l’ardeur du cœur.

Que nous demande-t-elle à nous, en particulier ?

Elle attend de nous ceci : « Que pour vous, le premier samedi de chaque mois soit une véritable rencontre de prière réparatrice et de généreuse réponse aux requêtes que Je vous ai faites. Surtout, qu’en ces jours-là, les religieux et les fidèles consacrés à mon Cœur Immaculé se rassemblent en Cénacle de vie avec Moi. » (Ibid. LB 180,h). Si nous comprenons bien, Elle nous demande de nous réunir en Cénacle ce jour-là tout spécialement, avec générosité, pour vivre une véritable rencontre de prière réparatrice. Si Marie est consolée par notre prière confiante et notre amour de petits enfants, Elle l’est encore plus lorsqu’elle voit ses enfants unis comme des frères et sœurs, dans une rencontre de prière et de fraternité.

Les promesses de Marie

Notre maman du Ciel a fait des promesses à Sœur Lucie, sa messagère : « À ma fille, Sœur Lucie, J’ai promis une protection particulière à l’article de la mort et d’obtenir les grâces nécessaires au salut éternel pour tous ces enfants, qui, écoutant mes demandes, accompliraient dévotement la pratique des cinq premiers samedis. » (Ibid.LB 180,d). Promesses à Sœur Lucie elle-même et à tous ceux qui accompliront dévotement cette pratique. Promesse d’une protection particulière à l’heure de la mort et d’obtenir les grâces nécessaires à notre salut éternel. Extraordinaire promesse : au moment de mourir, notre Maman du Ciel sera là, nous défendra du Malin et nous obtiendra les grâces nécessaires pour être sauvé ! Une si grande récompense pour une si petite œuvre. Nous retrouvons bien là la générosité du Ciel qui veut le salut de ses enfants et qui déplore leur perte.

Un grand danger, un grand combat

Les circonstances de notre temps – qui sont les derniers temps, avant l’ère nouvelle qui nous attend – font que « le danger de se perdre pour l’éternité devient si grave » qu’elle nous supplie : « mettez les âmes en sécurité en les confiant à la protection particulière de votre Maman du Ciel. » (Ibid.LB 180,e). C’est comme à Fatima : la révélation de l’Enfer que Marie fait à ces petits enfants (7, 9 et 10 ans), le 13 juillet 1917, a pour but de montrer combien sont grands à notre époque les dangers de se perdre pour l’éternité. Les petits enfants ont été bouleversés et n’ont pu supporter cette vision que parce que Marie les avait auparavant assurés qu’ils iraient au Ciel. Et Marie ajoute le remède : « Pour sauver les âmes, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé ». Et elle ajoute : « Pour empêcher une nouvelle guerre, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois. »

Une grande consolation et une force nouvelle

Marie invite donc à mettre les âmes en sécurité, par cette dévotion et par la consécration à son Cœur Immaculé. Et elle ajoute : « Maintenant que la bataille va devenir plus âpre, je dois préparer à tous des moments de sérénité spirituelle et de repos : dans ces Cénacles, vous entrerez dans mon repos car, en priant et en réparant avec votre Maman du Ciel, vous serez, par Moi, consolés et fortifiés. » (Ibid.LB 180,i). Sérénité spirituelle, par la consécration à son Cœur Immaculé, repos par le moyen des Cénacles, havres de paix pour ses enfants. Il y aura là un admirable échange : « En priant et en réparant avec votre Maman du Ciel, vous serez, par Moi, consolés et fortifiés » (Ibid.). En essayant de consoler Marie, nous serons, par Elle consolés et fortifiés. Elle ajoute : « Vous recevrez une force nouvelle et une lumière nouvelle pour marcher sur la route difficile de votre temps. » (Ibid.LB 180,j)

Tous à côté de notre Mère, une Mère à côté de chacun de nous

Dans le message du 2 avril 1988, Marie nous détaille ce qu’elle attend de nous et ce qu’elle va nous apporter : « Aujourd’hui Je vous veux tous à côté de Moi, Mère douloureuse, pour être consolée par vous et pour vous enseigner à prier avec confiance, à souffrir avec docilité, à aimer dans la pureté de cœur, à croire à une foi inébranlable, à espérer avec héroïsme, même à l’encontre de l’évidence des choses. » (2 avril 1988 – LB 379,d).

Comment de bons enfants peuvent-ils rester indifférents lorsque, comme à notre époque, c’est l’honneur de notre maman qui est bafoué par ces erreurs actuelles qui doivent être réparées ? « Il en est qui nient mon Immaculée Conception et ma plénitude de grâce ; d’autres ne croient plus au grand privilège de ma perpétuelle virginité et de ma divine et universelle maternité. S’éloignent de Moi ces enfants qui ont particulièrement besoin de Moi, comme les enfants, les petits, les pauvres, les simples, les pécheurs. De plus, souvent on enlève même mes Images des lieux de culte. » (Ibid.LB 379,g)

Le grand pouvoir que la Sainte Trinité a confié à Marie

Marie se fait insistante : « Je vous demande de répandre encore aujourd’hui la dévotion des cinq premiers samedis du mois. » (Ibid.LB 379,h). Elle l’avait demandée au début du XX° siècle, Elle le « demande de nouveau aujourd’hui, alors que ce siècle touche à son terme le plus douloureux. » (Ibid.). Nous avons bien compris l’importance que cela a aux yeux de Dieu : « Si vous faites tout ce que Je vous demande, … Je pourrai exercer le grand pouvoir qui m’a été concédé par la Très Sainte Trinité. » (Ibid.LB 379,i). Et quelle est cette mission confiée à Marie par la Sainte Trinité ? « Préparer pour toute l’humanité la nouvelle ère de son complet renouvellement dans le triomphe glorieux de mon Fils Jésus. » (Ibid.).

Répondons avec générosité à notre Maman du Ciel, sans tarder, c’est-à-dire dès samedi prochain, si c'est possible.

Dans le Cœur Immaculé de Marie, je vous bénis.

Père Olivier ROLLAND +

Chers membres du Mouvement sacerdotal marial

 

Notre Dame nous a annoncé que le triomphe de son Cœur Immaculé passera par une période qu’elle appelle “grande tribulation” (par exemple, le 16 octobre 1991 – LB 459), qui servira de purification et au cours de laquelle les plus touchés seront ses enfants préférés, les prêtres. Elle répète ce que Jésus a dit à Pierre : “Satan t’a cherché pour te cribler comme le blé” (Lc 22, 31) (20 novembre 1976 et 1er mars 1980 – LB 112 et 195).

 

Le 8 mai, nous avons commémoré le 49e anniversaire de la naissance du Mouvement Sacerdotal Marial et nous avons commencé l’année de préparation du 50e anniversaire. C’est un moment particulièrement significatif pour nous, qui a commencé immédiatement par un “signe” de tribulation : quelques jours plus tard, pendant la semaine du 13 mai où nous nous souvenons de l’intervention de la Vierge pour l’Église, deux actes contraires à la foi ont eu lieu publiquement en Allemagne, en particulier contre le sacrement du mariage et la vérité de la doctrine catholique, et contre la Très Sainte Eucharistie. Les idées qui sous-tendent ces actes de véritable rébellion contre la doctrine sont depuis longtemps répandues dans de nombreuses régions du monde, et, ces jours-ci, elles ont été exaltées comme la “nouvelle voie d’une nouvelle Église qui comprend enfin les besoins de l’humanité”...

Nous le savons, la Vierge nous en a prévenus depuis longtemps et a tout expliqué très bien.

Après la suspension de la Sainte Messe qui a commencé l’année dernière et qui malheureusement est encore présente dans certains pays et qui relativise la nécessité de l’Eucharistie, voici ces deux actes publics qui nous rappellent la prière de l’Ange de Fatima, que la Vierge nous a tellement recommandée, pour réparer les outrages et les sacrilèges contre l’Eucharistie, d’où découlent toutes les autres déviations et les péchés.

Les signes de confusion et de véritable apostasie au sens propre, qui sont présents depuis longtemps de manière souterraine, sont en train d’émerger de plus en plus et de manière orgueilleuse, en prétendant être le bon chemin pour l’homme, comme l’avait fait Judas qui, à la fin, s’est rebellé parce qu’il voulait pousser Jésus à suivre un autre chemin.

 

C’est pourquoi je vous invite à vivre cette année de préparation au 50e anniversaire du Mouvement Sacerdotal Marial en cherchant toujours plus refuge dans le Cœur Immaculé de Marie, c’est-à-dire en renouvelant toujours plus intensément notre consécration au Cœur Immaculé et les trois engagements qu’Elle nous demande :

- Comme consacrés à son Coeur Immaculé, nous offrir et offrir nos croix avec beaucoup d’amour en réparation de ces outrages et sacrilèges, pour demander la grâce de la fidélité et pour être dans l’Eglise, qui vit son chemin de croix vers la crucifixion, la présence de Marie à côté de la Croix, de la Femme revêtue du soleil à l’heure des ténèbres.

- En ce qui concerne le deuxième engagement qui nous est demandé et enseigné, l’unité avec le Pape, la Vierge en parle clairement dans ses messages. Je vous renvoie également aux explications des dernières circulaires de don Laurent Larroque et de moi-même. Certains demandent comment accepter certaines déclarations du Pape François qui peuvent étonner : j’ai déjà répondu à cela aussi dans les circulaires. La Vierge nous demande de prier pour le Pape et c’est tout, et de Lui laisser le reste. Le Seigneur conduit l’Église vers la purification et Il confie ce chemin à la Vierge : Elle nous dit qu’Elle a besoin de la force d’intercession de nos cénacles, dont l’un des éléments essentiels est la prière pour le Pape, pour lequel dans l’acte de consécration nous demandons une protection spéciale. Il peut y avoir plusieurs façons de se situer devant le pape, mais une seule d’entre elles est demandée par la Vierge et fait partie de l’esprit du MSM. Dans notre prière pour le pape, nous demandons qu’il agisse dans ces tribulations comme Dieu l’attend de lui et qu’il soit Son instrument pour la purification de l’Église.

- C’est donc avec les cénacles, qu’Elle nous laisse comme troisième engagement, que nous contribuons substantiellement à l’œuvre de la Vierge et à la vie de l’Église. Don Gobbi nous a appris comment faire un cénacle dans l’esprit du MSM : nous restons fidèles aux points essentiels établis par lui, rapportés dans le schéma présent sur le site du MSM (www.msm-mmp.org, et pour les francophones sur le site français – www.msm-france.com – et dans les “guides des Cénacles”), il n’y a pas besoin d’ajouter autre chose ni de changer quoi que ce soit. En ce moment, plus que jamais, il est nécessaire de multiplier les cénacles afin de former une barrière protectrice autour du Magistère de l’Église, de réparer l’apostasie rampante, de consoler les Cœurs Sacrés de Jésus et de Marie, d’obtenir pour nous-mêmes la grâce de bien vivre notre consécration et de nous offrir sur l’autel du Cœur Immaculé, victimes agréables à Dieu, pour son triomphe (cf. 19 novembre 1974 – LB 61), et enfin pour demander avec notre Mère du Ciel le don de la seconde Pentecôte qu’Elle a annoncée (par exemple le 1er janvier 1985, le 31 décembre 1986 – LB 302 et 343). Multiplier les cénacles signifie : vouloir faire des cénacles en suivant l’invitation de notre Mère, demander la grâce de pouvoir faire plus de cénacles que nous n’en faisons maintenant, apprendre aux autres à vivre consacrés à son Cœur Immaculé et diriger d’autres cénacles.

 

Nous demandons la grâce de pouvoir consoler notre Mère céleste, comme Jésus lui-même l’a dit à Sœur Lucie à Pontevedra lorsqu’il a demandé la pratique réparatrice des cinq premiers samedis, et de travailler à Son service, surtout en ce moment décisif qui coïncide avec l’année qui nous amène au 50e anniversaire du MSM, pour contrecarrer les actes de rébellion et d’apostasie qui ont déjà été mis en lumière et ceux qui sont encore cachés.

Elle nous appelle dans ce combat spirituel et veut être notre chef, elle nous l’a dit dès les premiers messages : Il nous appartient d’accepter le don d’être des soldats au combat ou, au contraire, de nous retirer et de regarder.

 

Don Luca Pescatori et le Conseil Spirituel du MSM